Autres études

Synthèse du rapport TEREO de Novembre 2011

La société TEREO a réalisé une étude historique en avril 2011 et une campagne d’investigation en octobre 2011. Celle-ci s’est appuyée sur la réalisation de 15 sondages à proximité des sources potentielles de pollution identifiées lors de l’étude historique. Chaque sondage a bénéficié d’un prélèvement de sols. Un réseau de 3 piézomètres a également été implanté au droit de la zone d’étude afin de mesurer la qualité des eaux souterraines.

Les résultats sont les suivants : 

  • Les analyses en éléments hydrocarbonés menés sur les sols du site n’ont pas mis en évidence d’impact significatif par ces éléments. Ces résultats concordent avec les observations de terrain au droit du site audité.
  • La recherche analytique des éléments métalliques et minéraux a mis en évidence des teneurs significatives en aluminium, fer, chlorures et sulfates. Ces constats peuvent être expliqués par la matrice argileuse des sols prélévés.
  • Des teneurs anomaliques en mercure ont été mises en évidence au droit de 7 sondages. Des concentrations supérieures aux valeurs ambiantes ont également été constatées pour le nickel et le zinc au droit des sondages S6, S7 et S11.
  • Les relevés piézométriques ont mis en évidence des écoulements souterrains globalement dirigés vers le Sud-Est, positionnant l’ouvrage PZ2 à l’amont hydraulique du site et les ouvrages PZ1 et PZ3 à l’aval.
  • Les analyses sur des composés organiques menées sur les eaux au droit de trois piézomètres implantés par la société TEREO ont mis en évidence une contamination par des Composés Organiques Volatils (COV) (au droit des trois piézomètres) et par du benzène (au droit de l’ouvrage PZ1). Une augmentation des concentrations de trichloéthylène est à noter entre l’amont (PZ2) et l’aval hydraulique du site (PZ1 et PZ3).
  • Un impact par de l’aluminium, du manganèse et du mercure est mis en évidence au droit des trois piézomètres. Une augmentation des concentrations entre l’amont et l’aval hydraulique est mise en évidence.

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Synthèse du rapport TEREO de Mai 2012

Une contamination par des COV a été mise en évidence dans les eaux souterraines au droit des 3 piézomètres. Ainsi, un diagnostic complémentaire a été préconisé afin de mesurer les gaz du sol au droit de la zone d’étude par la mise en place de piézairs. Il visait également à compléter le réseau piézométrique pour vérifier la présence de COV dans la nappe phréatique à l’amont et à l’aval de la zone d’étude.

Le présent document, porte sur les investigations complémentaires, réalisées à l’amont, à l’aval et au droit du site, au mois d’avril 2012. Six piézairs (PR1 à PR6) et quatre piézomètres (PZ4 à PZ7) ont été posés.

Les résultats sont les suivants : 

  • Les analyses en composés organiques sur les eaux au droit des piézomètres PZ4 à PZ7 ont mis en évidence l’absence de contamination au-delà des seuils choisis à l’amont du site ainsi qu’à l’aval éloigné. Cependant, des traces de trichloroéthylène et de tétrachloroéthylène ont été détectés, à l’aval, au droit des piézomètres PZ5 et PZ6.
  • Au droit de l’ouvrage PZ1, implanté Rue Jules Durandeau, les résultats analytiques de cette campagne mettent en évidence une augmentation significative des concentrations initialement détectées en octobre 2011. Les teneurs mesurées pour le trichloroéthylène sont égales à 20% de la solubilité théorique du produit et semblent ainsi indiquer la présence de produit pur dans la nappe. Une diminution des concentrations, au droit de l’ouvrage PZ3, est mise en évidence entre octobre 2011 et avril 2012.
  • L’ouvrage PZ2 présente des concentrations du même ordre grandeur pour l’ensemble des paramètres par rapport au mois d’octobre 2011. Ainsi, une augmentation des concentrations est mise en évidence entre l’amont (PZ2) et l’aval latéral (PZ1).
  • Les mesures du gaz du sol au droit des piézairs PR1 à PR6 mettent en évidence la présence systématique de trichloroéthylène. Les ouvrages PR3 et PR5 présentent également des teneurs en dichloroéthylène et tétrachloroéthylène. Ce dernier composé est également détecté au droit des piézairs PR1 et PR2. Les concentrations les plus importantes sont relevées au droit de PR5. Par ailleurs, les prélèvements effectués dans l’air ambiant mettent en évidence l’absence de gaz.
  • Les composés détectés dans les eaux souterraines au droit des 3 piézomètres correspondent aux gaz détectés dans les sols. Les concentrations plus importantes, mesurées sur les deux matrices (eaux et gaz) se situent au Nord du site Rue Jules Durandeau.

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Synthèse du rapport HPC Envirotec de Novembre 2017

Dans le cadre d’un projet de réaménagement (à usage résidentiel) et suite à la mise en évidence d’un impact du sous-sol au droit de l’ancien site industriel lors d’investigations menées en 2011 et 2012 par la société TEREO, l’Etablissement Public Foncier de Nouvelle-Aquitaine a mandaté la société HPC Envirotec pour la réalisation d’une reconnaissance complémentaire de la qualité du sous-sol.

Les investigations de terrain (milieux sols, air du sol et eaux souterraines) ont été réalisées aux mois de septembre et octobre 2017. Les analyses ont permis de confirmer et/ou mettre en évidence les éléments suivants :

Concernant la qualité des sols :

  • la présence généralisée et importante d’Eléments Traces Métalliques jusqu’à une profondeur d’au moins 1,8 m,
  • un impact en COHV en parties Nord et Sud-Est du site jusqu’à une profondeur maximale d’au moins 2,8 m, avec la caractérisation de deux zones de pollution concentrée :
    - zone Z1, localisée en partie Nord du site jusqu’à une profondeur maximale d’au moins 2,8 m et sur une surface d’environ 3 340 m2,
    - zone Z2, localisée en partie centrale du site jusqu’à une profondeur maximale de 0,8 m et sur une surface d’environ 400 m2,
  • la présence d’une teneur ponctuelle élevée en hydrocarbures C10-C40 dans l’angle Nord-Est du site jusqu’à une profondeur maximale de 0,8 m,
  • la présence d’une teneur ponctuelle élevée en PolyChloroBiphenyles dans l’angle Nord-Est du site jusqu’à une profondeur maximale de 0,9 m.

Concernant la qualité de l’air du sol :

  • un impact en COHV reparti sur l’ensemble du site, notamment en parties Nord et Sud-Est du site, avec la caractérisation de deux zones de pollution concentrée :
    - zone Z3, localisée en partie Nord du site sur une surface d’environ 800 m2,
    - zone Z4, localisée en partie Nord-Est du site sur une surface d’environ 630 m2,

Concernant la qualité des eaux souterraines, la présence :

  • d’une teneur ponctuelle en hydrocarbures C10-C40 en aval hydraulique de la partie Nord-Ouest du site,
  • d’hydrocarbures mono-aromatiques en aval hydraulique de la bordure Nord-Est du site, de la partie Nord-Ouest du site et en aval hydraulique du site,
  • de certains COHV au droit et à l’extérieur du site, avec des teneurs :
    - élevées en amont, latéral hydraulique ainsi qu’en aval hydraulique de la partie Sud-Ouest du site,
    - très élevés en aval hydraulique du site et de la partie Nord, avec la présence d’une phase plongeante identifiée en partie Nord-Ouest du site,
    - notables en périphérie du site, en amont, latéral et aval hydraulique éloignés du site,
  • de certains Eléments Traces Métalliques repartis sur l’ensemble du site, excepté en position latérale hydraulique du site.

Au regard des résultats mis en évidence dans le cadre de cette étude au droit et dans l’environnement du site, ainsi que des études réalisées précédemment, notamment de l’impact très significatif en COHV au sein des eaux souterraines mais aussi des sols et de l’air du sol, il est recommandé de :

  • réaliser une Interprétation de l’Etat des Milieux (IEM),
  • mettre en œuvre un Plan de Gestion prenant en compte l’usage (ou les usages) futur(s).

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