Les campagnes de prélèvements de 2018

2 campagnes de prélèvements ont été menées en 2018 dans les eaux souterraines, les puits, l’air du sol et l’air ambiant des habitations et établissements. Elles ont été réalisées au printemps (hautes eaux), en automne (basses eaux) et en été en ce qui concerne les eaux superficielles.

Synthèse des résultats de la 1ère campagne (Juin 2018)

Objectifs :

L'étude complémentaire menée en 2017 ayant confirmé un impact du sous-sol au droit de l'ancien site industriel, la réalisation de cette campagne vise à s'assurer que les milieux (eaux, sol, air) sont compatibles avec les usages actuels d'un point de vue sanitaire

Résultats : 

Ils font état de présence confirmée  de TCE (trichloroéthylène) dans les eaux souterraines au droit du site Jules Durandeau et en aval hydraulique de celui-ci, ainsi que de présence confirmée de TCE dans l’air du sol au droit du site Jules Durandeau et en aval hydraulique avec une teneur remarquée en bordure du fleuve charente.

Concernant l’air ambiant des habitations, 5 d’entre elles (sur 45 maisons testées dans les 100 mètres autour du site) approchent ou dépassent la valeur indicative de 2µg/m3 d’air définie par le Haut Conseil de la Santé Publique.

On ne relève aucune présence dans l’air ambiant des établissements sensibles (écoles et crèche).

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Synthèse des résultats de la 2ème campagne (Novembre 2018)

Objectifs :

Afin de consolider les résultats de la 1ère campagne et de compléter la connaissance, en vue, notamment, de déterminer les transferts de substances présentes sur le site vers l'extérieur dans les différents milieux eaux souterraines, air du sol et air ambiant, le comité de suivi a décidé d'intensifier les investigations menées lors de la 2nde campagne.

Le nombre total de prélèvements a ainsi été porté à 318, soit une augmentation de 113 % par rapport à la première campagne (149 prélèvements réalisés). L'effort le plus significatif a concerné l'air ambiant des habitations, puisque le nombre de prélèvements est passé de 68 à 193.

Résultats : 

Sur le milieu eau souterraines (piézomètres) :

  • Confirmation du sens d’écoulement en direction du Sud-Est puis du Sud vers le fleuve charente,
  • Confirmation de l’impact en COHV au droit et en aval hydraulique : absence d’impact au Nord et délimitation des impacts en latéral hydraulique (maximum sur site de 189 000 μg/l et de 19 100 μg/l en aval)
  • Présence ponctuelle de légères teneurs en ETM (arsenic, nickel plomb) en aval hydraulique de l’ordre de la limite de potabilité

Sur le milieu eau souterraines (puits) :

  • Présence de COHV limitée principalement à la zone bleue (100 μg/l)
  • Présence d’ETM (arsenic, cadmium, chrome, mercure, nickel et/ou plomb) :
  • Teneurs identifiées réparties sur l’ensemble de la zone verte, y compris en amont hydraulique 
  • Impact du site limité

Sur le milieu air du sol (piézairs) :

  • Confirmation de l’impact en COHV au droit du site (TCE entre 1,6 à 75 mg/m3) et en aval hydraulique du site (TCE max de 5,85 mg/m3)

Sur le milieu air ambiant :

  • Etablissements sensibles :
    - Aucune substance détectée : ensemble des teneurs en TCE inférieures à 1,7 μg/m3,excepté dans le musée du Cinéma (salle dite « des Baisers ») :
  • 2,17 μg/m3 en Trichloréthylène (TCE)
  • 1,77 μg/m3 en Tétrachloroéthylène (PCE)
  • Habitations individuelles :
    - TCE détecté au sein de 16 habitations, représentant 11 % des logements investigués (soit un pourcentage conforme à celui de la 1ère campagne), dont :
  • 14 habitations concernées par des dépassements de la valeur repère de qualité de 2 μg/m3 et inférieure à la valeur d’action rapide de 10 μg/m3 (teneurs mesurées entre 2,4 et 6,8 μg/m3)
  • 2 habitations concernées par des dépassements de la valeur d’action rapide de 10 μg/m3 (teneurs mesurées entre 10,9 et 39,3 μg/m3)
  • TCE non détecté au sein de 126 habitations (89 % des logements investigués)

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Analyse des eaux superficielles du fleuve charente en amont et aval du site Durandeau

4 prélèvements ont été réalisés sur le fleuve en amont et en aval du site Durandeau au mois d’août 2018.

Les résultats montrent l’absence de chlorés dans les eaux superficielles du fleuve.

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