Questions liées à la diffusion de la pollution en COHV de la nappe vers les sols superficiels

Les sols superficiels sont-ils impactés par la pollution de la nappe ?

Afin d’identifier un éventuel transfert depuis les eaux souterraines vers les sols, via l’arrosage (actuel ou passé), les sols superficiels des parcelles disposant d’un puits et situées dans la zone d’impact des eaux souterraines de 100 µg/l (zone bleue) ont été examinés.

Au total, 31 parcelles ont fait l’objet d’une investigation et un total de 136 échantillons ont été prélevés (5 environ par parcelle) sur une épaisseur de 30 cm de sol. Dix-neuf COHV ont été recherchés, dont le TCE.

Du TCE est retrouvé dans les sols superficiels de 13 parcelles, à des niveaux compris entre 0,05 (limite de quantification de la méthode d’analyse) et 1,04 mg/kg de matière sèche. Sur 1 parcelle, il y a également présence de chloroforme et de tétrachlorométhane, à des teneurs proches de la LQ.

Une corrélation s’observe entre la contamination des sols et celle des puits (Tableau 2), validant l’hypothèse d’une contamination des sols par arrosage. Ces résultats renforcent la justification du maintien de l’interdiction d’utilisation des eaux privées.

 

Résultats sols superficiels

Ø TCE

TCE

Résultats eaux des puits

Ø TCE

10 parcelles

1 parcelle

TCE

5 parcelles

12 parcelles

Tableau 2 : corrélation entre la contamination des puits et des sols superficiels. La contamination d’un sol superficiel ne s’observe (à une exception près) que si le puits est également contaminé (12/13). A contrario, la contamination d’un puits ne conduit pas nécessairement à celle des sols superficiels. Noter que seules 29 parcelles ont été inclues dans cette analyse de corrélation car pour 2 d’entre-elles le puits était tari.

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Les contaminations en COHV observées pour certains sols superficiels exposent-elles les habitants à des risques sanitaires ?

Une exposition des habitants aux polluants contenus dans les sols superficiels est possible via l’ingestion de sols. Une telle ingestion peut se produire par contact mains-bouche, en particulier pour les enfants et les jardiniers. 

Un calcul de risques sanitaires pour ce type d’exposition a été effectué sur la base des concentrations maximales mesurées. Il a conclu à une absence de risques sanitaires inacceptables pour les habitants. L’état des milieux est donc considéré compatible avec les usages constatés.

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